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Obsèques de Germaine Pourcelot

Décédée le 9 mars 2012 obsèques le 13 mars

 

 

Au printemps est arrivée et à la fin de l’hiver s’en est allée,   telle fut la destinée de Germaine CERCLEY, cette petite fleur de printemps née à Montseugny le 21 mars 1921 dans une famille d’agriculteurs.

Aînée d’une famille de 5 enfants (2 filles et 3 garçons), elle a dû très tôt travailler dur pour aider ses parents aussi bien dans les tâches ménagères que dans l’exploitation familiale : elle nous a toujours dit qu’elle était née avec un manche de pioche dans les mains, tant elle a sarclé d’hectares de betteraves et de pommes de terre.

Marié à André POURCELOT, le 19 avril 1941, elle allait pouvoir et devoir  continuer à travailler dur au sein de la ferme familiale dont elle devenait la pierre angulaire. Que de vaches traites et que de voitures de foin chargées et déchargées ou d’andins retournés  dans ces temps où il n’était pas rare que les averses viennent troubler la période de fenaison !

Malgré tout cela, elle trouvait le temps nécessaire pour aller faire des piqûres aux habitants du village, à une époque où n’existaient pas les infirmières à domicile !

Sa foi, son sens du devoir et sans doute aussi son désir d’être utile et de donner du sens à sa vie l’ont  conduite à s’occuper de la chorale et à créer une équipe du rosaire à laquelle elle était très attachée. Il y a quelques années, elle a passé le relais à Ginette, sa voisine attentionnée, et qui de nombreuses fois, n’a pas hésité à quitter ses occupations pour venir l’aider à charger une voiture de foin.

Bien sûr, toute cette vie a été émaillée d’événements heureux comme le mariage de ses 2 garçons, les baptêmes et les communions de ses-petits-enfants, les noces d’or de ses beaux-parents puis ses propres noces d’or et de diamant. Sans oublier  les fêtes de famille et notamment Noël où comme toutes les grands-mères, elle était émerveillée par la joie de ses petits-enfants.

Et ces dernières années elle a eu l’immense bonheur de connaître ses 3 arrière-petits-enfants : Margot, Eloïse et Amaury.

Durant de longues années, elle coulait donc des jours laborieux mais heureux  jusqu’au 13 août 1989 où elle avait la douleur de perdre son petit-fils Valéry terrassé par la leucémie à l’âge de 20 ans.

Et le 28 juillet 2002, c’était la disparition de son mari, André âgé de 89 ans.
Bien que l’aînée, elle voyait disparaître d’abord son plus jeune frère Albert il y a 18 ans presque jour pour jour, puis sa sœur Lucienne et enfin son frère Georges il y a 3 ans.

A la maison de retraite de Pesmes depuis le mois de juin dernier, elle s’est lentement affaiblie mais rien ne laissait supposer son départ soudain mais plein de douceur ce vendredi 9 mars à 19h, jour anniversaire des obsèques de son plus jeune frère.

 

Germaine avec son mari André

 

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17/02/2024
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