Philomus

Philomus

Le printemps

Le Printemps

  

Un clou dans chaque main

Il reste là, suspendu à sa poutre

Au loin, des femmes pleurent

Lui il reste calme

Il n’a plus peur

Les pleurs se rapprochent

Du sang coule de ses mains perforées

La fin est proche

Les femmes sont là, à ses pieds

Lui, il peut mourir

De toutes ses forces il a lutté

De toutes ses forces il a aimé

Mais on l’a trahi

Alors pourquoi rester ?

Déjà les femmes sont reparties

Laissant choir ici

Celui qu’elles avaient tant loué

Lui, il n’est plus là

Il a déjà rejoint les siens

Mais après lui arrive le printemps

 

  

                                                                                                          Gray le 20-4-1985 

  Le Printemps,vie de fou,apocalypse,mort à 20 ans, leucemie, la porte du ciel, sentier du bonheur



12/01/2015
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