Philomus

Philomus

Espoir

ESPOIR

  

Déjà il faut partir

Peu à peu les contours

Des grands espaces paradisiaques

Disparaissent

Le souvenir s'envole

Le bonheur agonise

Et déjà la tempête se lève

Le ciel s'obscurcit

La nature s'échappe

Pourtant je reste

Seul

Au milieu de tous

Eux inlassablement

Continuent leur supplice quotidien

N'attendant que le jour où

Enfin

La mort les délivrera de leur misère

Alors peut-être

Gagneront-ils le bonheur éternel

Mais à quoi rêvent-ils ces innocents

A un pays de paix d'amour

Ne comprennent-ils pas

Que ce pays

C'est de leurs mains d'homme

Qu'ils doivent le bâtir

Mais ils restent las, inconscients

Un jour viendra pourtant

Où ils se réveilleront

Le souffle de la révolte

Germera  en eux

Alors ils se soulèveront

Et raseront ce monde pourri

Où tout n'est qu'injustice

Haine

Et violence

 

 

                                                                                                                   Gray le 9-9-1985



12/01/2015
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